Livre des Psaumes commenté verset par verset

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Psaume hébreu N°21

(Psaume N°20 dans la Vulgate)

1 Au maître de chant, psaume de David.  Le Psaume précédent fut chanté lorsque le roi partait pour quelque expédition ; celui-ci le fut après son retour, pour remercier Dieu de la victoire qu’il lui avait accordée. 2 Seigneur, le roi se réjouit de ta force, comme ton secours le remplit d’allégresse. 3 Tu lui as donné ce que son cœur désirait, tu n’as pas refusé ce que demandaient ses lèvres. Séla. Qu’est-ce que le chrétien désirera avec plus d’ardeur que l’union avec Dieu, principe de son bonheur ? 4 Car tu l’as prévenu de bénédictions exquises, tu as mis sur sa tête une couronne d’or pur. 5 Il te demandait la vie (terrestre), tu la lui as donnée, de longs jours à jamais et à perpétuité. 6 Sa gloire est grande grâce à ton secours, tu mets sur lui splendeur et magnificence. Vos dons sont pour lui une grande gloire, l’environnent d’un grand éclat. 7 Tu le rends à jamais un objet de bénédictions, tu le combles de joie devant ton visage Vous ferez qu’il soit béni et qu’il bénisse (Genèse 12, 2. 3. 22, 18). Vous le comblerez de bénédictions, et par lui vous bénirez aussi les autres. 8 car le roi se confie dans le Seigneur et par la bonté du Très-Haut, il ne chancelle pas. 9 Ta main, ô roi, atteindra tous tes ennemis, ta droite atteindra ceux qui te haïssent. 10 Tu les rendras comme une fournaise ardente, au jour où tu montreras ton visage, le Seigneur les anéantira dans sa colère et le feu les dévorera. Vous les livrerez au feu, lorsque vous apparaîtrez pour le jugement. 11 Tu feras disparaître de la terre leur postérité et leur race d’entre les enfants des hommes. en punition des maux qu’ils ont voulu vous faire. 12 Ils ont préparé pour toi la ruine, ils ont conçu des desseins pervers mais ils seront impuissants 13 car tu leur feras tourner le dos, de tes traits tu les viseras au front. 14 Lève-toi, Seigneur, dans ta force. Nous voulons chanter et célébrer ta puissance.

Psaume hébreu N°22

(Psaume N°21 dans la Vulgate)

1 Au maître de chant, sur Biche de l’aurore, psaume de David. Les anciens Juifs ont reconnu que c’est le Messie qui parle dans le Psaume qui suit, et c’est ce que confirment les témoignages exprès et formels des Apôtres  (Jean 19, 24.  Hébreux 2, 11. 12) et de Jésus-Christ lui-même (Matthieu 27, 46. Marc 15, 34), de même que tout le contenu du Psaume, qui ne peut s’appliquer ni à David, ni à une autre personne dont il soit fait mention dans l’histoire du peuple d’Israël, à moins que l’on ne fasse aux mots la violence la plus manifeste, tandis qu’il est dans un accord parfait avec toutes les circonstances de la vie et de la passion de Jésus-Christ. 2 Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Je gémis et le salut reste loin de moi. Ainsi se plaignit Jésus en croix (Matthieu 21, 46). Ayant voulu endurer tous les genres de tourments, même le tourment de l’âme le plus cruel, le sentiment du délaissement de la part de Dieu, il arriva que sa nature divine retira à la nature humaine toute consolation, et l’abandonna à ses souffrances. Or, de là résulta pour Jésus le plus grand de tous les tourments, le tourment connu sous le nom d’abandon de Dieu, et dont les âmes vraiment saintes seules se font une idée (Jérôme, Théodoret). Quels péchés avait Jésus ? Aucun. Il a fait de nos péchés ses propres péchés (Jean 1, 29), afin de pouvoir en subir le châtiment : car il a été couvert de blessures à cause de nos iniquités, broyé à cause de nos crimes (Isaïe 53 ; 2 Corinthiens 5, 21). Jésus se plaint par conséquent ici au nom de toute l’humanité coupable. 3 Mon Dieu, je crie pendant le jour et tu ne réponds pas, la nuit et je n’ai pas de repos. Le jour et la nuit est mis pour toujours. 4 Pourtant tu es saint, tu habites parmi les hymnes d’Israël. D’où est toujours venu le secours, et d’où viendra encore présentement la rédemption, à savoir la rédemption du genre humain, non la rédemption de la mort. 5 En toi se sont confiés nos pères, ils se sont confiés et tu les as délivrés. 6 Ils ont crié vers toi et ils ont été sauvés, ils se sont confiés en toi et ils n’ont pas été confus. 7 Et moi, je suis un ver et non un homme, l’opprobre des hommes et le rebut du peuple. Et c’est pourquoi j’ai un grand besoin de secours. Jésus-Christ, quoique fils de Dieu, était aussi fils de l’homme ; il était par sa mère, selon sa nature humaine, de la race d’Abraham et le rejeton de David. Il a donc pu en représentant à son Père céleste l’abandon où il le laissait, en appeler aux secours que ses pères selon la chair avaient reçus de lui. 8 Tous ceux qui me voient se moquent de moi, ils ouvrent les lèvres, ils hochent la tête. 9 Qu’il s’abandonne au Seigneur, qu’il le sauve, qu’il le délivre puisqu’il l’aime. 10 Oui, c’est toi qui m’as tiré du sein maternel, qui m’as donné confiance sur les seins de ma mère. 11 Dès ma naissance, je t’ai été abandonné, depuis le sein de ma mère, c’est toi qui es mon Dieu. 12 Ne t’éloigne pas de moi car l’angoisse est proche car personne ne vient à mon secours. 13 Autour de moi sont de nombreux taureaux, les forts de Basan m’environnent. Images d’ennemis puissants, des grands prêtres et des soldats païens. Le Basan est une contrée à l’orient du Jourdain, riche en pâturages, où étaient élevés des taureaux sauvages d’une force remarquable. 14 Ils ouvrent contre moi leur gueule, comme un lion qui déchire et rugit. 15 Je suis comme de l’eau qui s’écoule (c’est-à-dire mes forces se sont évanouies) et tous mes os sont disjoints (déboîtés de leurs jointures, comme il arrivait dans le crucifiement), mon cœur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles (figure de l’angoisse et de la crainte. Voir 2 Samuel 17, 10). 16 Ma force s’est desséchée comme un tesson d’argile et ma langue s’attache à mon palais, tu me couches dans la poussière de la mort. vous m’avez conduit jusqu’au bord du tombeau. 17 Car des chiens m’environnent, une troupe de scélérats rôdent autour de moi, ils ont percé mes pieds et mes mains, le Prophète retrace une à une les circonstances du crucifiement du Sauveur.  18 je pourrais compter tous mes os. Eux, ils m’observent, ils me contemplent, 19 ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. Que le chrétien, au sujet de ces passages, rappelle à son souvenir la situation du Sauveur, et s’approprie, par la vivacité de sa foi, les souffrances qu’il endura ; ou bien encore, qu’il se souvienne de ses propres souffrances, et qu’il les offre au Père céleste avec amour et confiance, en union avec celles de Jésus-Christ. 20 Et toi, Seigneur, ne t’éloigne pas. Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours. 21 Délivre mon âme de l’épée, ma vie du pouvoir du chien. L’épée est mise en général pour la violence. Délivrez-moi de la violence de mes ennemis, si cependant telle est votre volonté. Le chien est une figure pour des ennemis animés du désir de la vengeance. 22 Sauve-moi de la gueule du lion, tire-moi des cornes du buffle. A partir de ce verset le divin suppliant passe de la prière à la confiance qu’il sera exaucé, et que ses tourments auront une fin, et il fait connaître ce qu’il fera en reconnaissance de sa délivrance. 23 Alors j’annoncerai ton nom à mes frères, au milieu de l’assemblée, je te louerai : Ce n’est que par Jésus que les hommes ont appris à connaître Dieu en sa qualité de Père et à l’aimer. Jean 17, 3. 24 « Vous qui craignez le Seigneur, louez-le. Vous tous, postérité de Jacob, glorifiez-le. Révérez-le, vous tous, postérité d’Israël. Vous israélites, qui êtes les prémices de la nouvelle Église, fondée par le Christ. 25 Car il n’a pas méprisé, il n’a pas rejeté la souffrance de l’affligé, il n’a pas caché son visage devant lui et quand l’affligé a crié vers lui, il a entendu. 26 Grâce à toi, mon hymne retentira dans la grande assemblée, j’acquitterai mes vœux en présence de ceux qui te craignent. Au v. 27 il est parlé d’un repas fraternel, qui était toujours suivi de quelque sacrifice promis par vœu, et même d’un sacrifice offert en actions de grâces (Voir Ps. Hébreux 61, 9 ; 116, 14-18). Dans ces sacrifices les parties grasses de la victime étaient consumées par le feu sur l’autel ; le reste, après qu’on avait prélevé la portion qui revenait au prêtre était servi dans des repas sacrés, auxquels participaient les pauvres et les indigents. Ces repas, disent S. Augustin et S. Jérôme, ne marquent pas autre chose que l’adorable sacrifice de la messe, où Jésus-Christ s’offre chaque jour, par les mains des prêtres, à son Père qui est dans le ciel, afin de reconnaître de la manière la plus parfaite sa divine majesté, et de rendre une infinie action de grâces pour les bienfaits infinis dont Dieu le Père comble les hommes rachetés. 27 Les affligés mangeront et se rassasieront ; ceux qui cherchent le Seigneur le loueront. Que votre cœur revive à jamais. Ainsi sont désignés les membres de la nouvelle Église (Matthieu 5, 3. 6 ; Luc 12, 32. 4. 18). Ce repas exige surtout la pauvreté d’esprit, parce qu’il n’y a que le cœur humble qui abaisse et fasse ployer son intelligence devant ce mystère. 28 Toutes les extrémités de la terre se souviendront et se tourneront vers le Seigneur et toutes les familles des nations se prosterneront devant son visage Tous les peuples de la terre se souviendront de la révélation primitive dont ils se sont éloignés pour passer au culte des idoles, et reviendront au Seigneur. 29 car au Seigneur appartient l’empire, il domine sur les nations. Il faut que toute l’humanité soit assujettie à la domination du Seigneur, et lui soit de nouveau dévouée. 30 Les puissants de la terre mangeront et se prosterneront, devant lui s’inclineront tous ceux qui descendent à la poussière, ceux qui ne peuvent prolonger leur vie. Les riches eux-mêmes, dans ce nouveau royaume, ne seront plus des contempteurs de Dieu, mais ses adorateurs. Les expressions « manger et adorer » marquent l’usage réglé par la crainte de Dieu des dons et des richesses qu’on a reçus de lui. Il est aussi, selon S. Cyprien, fait allusion à l’adorable sacrifice, qui sert d’aliment, et qui en même temps est l’objet de nos adorations. 31 La postérité le servira, on parlera du Seigneur à la génération future. 32 Ils viendront et ils annonceront sa justice, au peuple qui naîtra, ils diront ce qu’il a fait. Le Seigneur sera publié dans la génération à venir. Suivant les saints Pères, les apôtres l’annonceront etc.

Psaume hébreu N°23

(Psaume N°22 dans la Vulgate)

1 Psaume de David. Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien. Le Chantre sacré compare Dieu à un pasteur qui est plein de sollicitude pour tous les besoins de son troupeau. Dieu ne nous fournit pas seulement ce qui est nécessaire à nos besoins temporels, il nous donne encore, comme notre nourriture et notre aliment, sa parole et sa grâce. 2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène près des eaux rafraîchissantes, les torrents de ses consolations. Voir Jean 4, 10 ; 7, 38 3 il restaure mon âme. Il me conduit dans les droits sentiers à cause de son nom. comme un bon pasteur, qui ramène au bercail la brebis égarée. 4 Même quand je marche dans une vallée d’ombre mortelle, je ne crains aucun mal car tu es avec moi, ta houlette et ton bâton me rassurent.  Au milieu des dangers de la mort du corps et de l’âme, votre houlette, votre conduite, est le sujet de ma consolation, de mon espérance. S. Jérôme distingue entre la baguette (la verge) et le bâton, et il croit que le bâton marque le devoir de la vigilance, et la baguette celui de la correction dont il faut user envers les brebis. 5 Tu dresses devant moi une table en face de mes ennemis, tu répands l’huile sur ma tête, ma coupe est débordante. Comme un hôte empressé, vous m’avez préparé un festin en dépit de mes ennemis, qui, pour ainsi dire, m’épient sans pouvoir troubler mon bonheur. Suivant S. Cyprien, S. Ambroise et d’autres, par cette table il faut entendre la table du Seigneur, à laquelle nous prenons des forces contre nos mauvais penchants, nos tentations et tous les ennemis de notre salut. C’était l’usage, dans les festins, de répandre des parfums sur les convives (Voir Luc 7, 46 ; Amos 6, 6). Dans le sens spirituel ceci s’entend de l’onction de la grâce par le Saint-Esprit. Le calice rempli d’un vin excellent et fortifiant ne manque pas dans ce festin, souvent Dieu enivre ses serviteurs de joie et de délices dès ce monde même. 6 Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie et j’habiterai dans la maison du Seigneur pour de longs jours. Votre grâce prévient ma volonté, elle l’accompagne et accomplit avec elle toutes mes bonnes actions. La grâce de Dieu, dit S. Augustin, prévient l’homme, afin qu’il veuille, et elle accompagne ensuite sa volonté, afin qu’il ne veille pas en vain.

Psaume hébreu N°24

(Psaume N°23 dans la Vulgate)

1 Psaume de David. Au Seigneur est la terre et ce qu’elle renferme, le monde et tous ceux qui l’habitent. Sujet de ce Psaume : Le Seigneur, créateur de la terre (v. 1. 2), devant qui le juste seul est digne de paraître (3-6), entre dans le sanctuaire (le saint tabernacle) dressé sur le mont Sion (2 Samuel 6. 1. Chroniques 15) (7-10). Suivant le sentiment commun des saints Pères, le psaume se rapporte en même temps à l’entrée de Jésus-Christ dans le ciel. 2 Car c’est lui qui l’a fondée sur les mers, qui l’a affermie sur les fleuves. Les hommes ne bâtissent que sur la terre ferme ; Dieu a établi les fondements de l’univers sur les mers et sur les fleuves, preuve éclatante de sa toute-puissance. 3 Qui montera à la montagne du Seigneur, qui se tiendra dans son lieu saint ? Dans le sanctuaire de Dieu, dans le ciel. C’est le saint tabernacle qui est ici désigné dans le sens prochain, mais il faut entendre en même temps, dans le sens le plus éloigné, le royaume de Dieu et le ciel. 4 Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur, celui qui ne livre pas son âme au mensonge et qui ne jure pas pour tromper. Celui qui ne soupire pas après les choses vaines, mais après les vrais biens (Augustin)  5 Il obtiendra la bénédiction du Seigneur, la justice du Dieu de son salut. 6 Telle est la race de ceux qui le cherchent, de ceux qui cherchent la face du Dieu de Jacob.  Séla.  C’est la race de ceux qui agissent ainsi. 7 Portes, élevez vos linteaux, élevez-vous portes antiques, que le Roi de gloire fasse son entrée. Vous, chefs du temple (du saint tabernacle), ouvrez ses portes. Dans un sens plus relevé : Ouvrez, ô anges, les portes de l’éternité au Fils de Dieu, qui rentre triomphant dans le ciel. Ainsi interprètent tous les Pères de l’Église et l’Église dans sa liturgie. Le Roi de gloire est lui-même glorieux, et qui communique sa gloire aux autres.  8 Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur fort et puissant, le Seigneur puissant dans les combats. 9 Portes, élevez vos linteaux, élevez-vous portes antiques, que le Roi de gloire fasse son entrée. 10 Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur Dieu de l’univers, voilà le Roi de gloire. Séla.

Psaume hébreu N°25

(Psaume N°24 dans la Vulgate)

1 Psaume de David. ALEPH. Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, mon Dieu. Ce psaume est le premier de ceux qu’on nomme acrostiches, car, dans la langue hébreu, chaque verset commence par une lettre de l’alphabet. 2 BETH. En toi je me confie : que je n’aie pas de confusion. Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet. Que le chrétien, dans sa prière, se souvienne, au sujet de ces passages et autres semblables contre les ennemis, de ses mauvaises habitudes et de ses fautes, qu’il doit combattre et exterminer comme étant ses ennemis les plus dangereux, ou bien encore des puissances de l’enfer, qui ne se lassent pas de mettre son salut en péril, ou de le saper entièrement. 3 GHIMEL. Non, aucun de ceux qui espèrent en toi ne sera confondu ; ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause. Cette prière et les autres semblables que les saints adressent à Dieu ne sont pas des vœux inspirés par la haine et le désir de la vengeance, mais des prédictions des traitements que Dieu fera éprouver aux pécheurs endurcis et impénitents qui ont persécuté ses saints. Ce sont des prophéties inspirées de Dieu. Nous ne devons pas en conséquence les prendre pour règles de notre conduite ; loin de là, c’est pour nous un devoir de pardonner à nos ennemis, et de prier Dieu de ne pas les traiter comme ils nous ont traités nous-mêmes. 4 DALETH. Seigneur, fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers. 5 HÉ. Conduis-moi dans ta vérité, VAV. et instruis-moi, car tu es le Dieu de mon salut ; tout le jour  j’espère en toi. 6 ZAÏN. Souviens-toi de ta miséricorde, Seigneur et de ta bonté car elles sont éternelles. 7 HETH. Ne te souviens pas des péchés de ma jeunesse ni de mes transgressions ; souviens-toi de moi selon ta miséricorde, à cause de ta bonté, ô Seigneur, 8 TETH. Le Seigneur est bon et droit ; c’est pourquoi il indique aux pécheurs la voie. Il apprendra aux pécheurs, qui se sont écartés de la voie, ce qu’ils ont à faire pour revenir à lui. 9 YOD. Il fait marcher les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie. 10 CAPH. Tous les sentiers du Seigneur sont miséricorde et fidélité, pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements. Toutes les conduites du Seigneur sont une preuve de sa grâce et de sa fidélité, c’est-à-dire de l’accomplissement de ses promesses. 11 LAMED. A cause de ton nom, Seigneur, tu pardonneras mon iniquité car elle est grande. C’est Dieu qui prend soin de tout, qui protège et délivre ; le Seigneur est le Dieu libérateur 12 MEM. Quel est l’homme qui craint le Seigneur ? Le Seigneur lui montre la voie qu’il doit choisir. À cet homme pénétré de sa crainte, Dieu donnera des prescriptions pour le diriger dans la conduite qu’il doit tenir. 13 NUN. Son âme repose dans le bonheur et sa postérité possédera le pays. Il sera comblé de biens temporels et spirituels ; car celui qui cherche le royaume de Dieu reçoit par surcroît tout ce qui est nécessaire à ses besoins temporels (Matthieu 6, 33). 14 SAMECH. La familiarité du Seigneur est pour ceux qui le craignent, il leur fait connaître les bénédictions de son alliance. 15 AÏN. J’ai les yeux constamment tournés vers le Seigneur car c’est lui qui tirera mes pieds du lacet. Lors même que le monde et Satan l’environnent de leurs pièges, l’homme qui craint Dieu, en s’aidant de la vigilance et de la prière, espère toujours dans le secours de Dieu. 16 PHÉ. Regarde-moi et prends pitié de moi car je suis délaissé et malheureux. 17 TSADÉ. Les angoisses de mon cœur se sont accrues, tire-moi de ma détresse. 18 Vois ma misère et ma peine et pardonne tous mes péchés. 19 RESCH. Vois combien sont nombreux mes ennemis et quelle haine violente ils ont contre moi. 20 SCHIN. Garde mon âme et sauve-moi. Que je ne sois pas confus car j’ai mis en toi ma confiance. 21 THAV. Que l’innocence et la droiture me protègent car j’espère en toi. 22 Ô Dieu, délivre Israël de toutes ses angoisses. Israël : votre peuple élu, présentement les chrétiens.

Bible de Rome
Bible de Rome
La Bible de Rome réunit la traduction révisée 2023 de l’abbé A. Crampon, les introductions et commentaires détaillés de l’abbé Louis-Claude Fillion sur les Évangiles, les commentaires des Psaumes par l’abbé Joseph-Franz von Allioli, ainsi que les notes explicatives de l’abbé Fulcran Vigouroux sur les autres livres bibliques, tous actualisés par Alexis Maillard.

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